Le mariage forcé

On estime dans le monde entier que quelques 10 millions d’enfants sont mariés, ce qui entraîne la déscolarisation de 32 millions de fillettes.

Le mariage forcé des enfants reste un problème criant au Népal. Il semblerait en effet que 10 % des filles népalaises se marient avant l’âge de 15 ans (rapport de l’ONG « Human Rights Watch »). Et à l’heure actuelle, le nombre d’adolescentes menacées de mariage forcé est estimé à 1,3 millions.

Bien que les mariages d’enfants soient interdits depuis 1963, la dernière enquête gouvernementale de 2011 montre que 41 % des filles se marient avant l’âge de 18 ans et que 28 % des jeunes filles de 15 à 19 ans étaient mariées en 2011 (contre 40% en 2001).
De son côté, l’Unicef confirme les chiffres de HRW indiquant que 37 % des petites Népalaises se sont mariées avant l’âge de 18 ans (pour 11% de garçons) et 10% avant l’âge de 15 ans.

Mais cette pratique reste encore très ancrée dans les traditions népalaises. Une fois mariée, la femme est placée sous la tutelle de son mari, et ses droits sont soumis à l’autorité de celui-ci. Ces mariages ont des conséquences désastreuses :

  • les jeunes filles abandonnent l’école,
  • elles sont plus susceptibles d’être victimes de violences (1 femme sur 5, entre 15 et 49 ans, était victime de violences physiques en 2011 et 12 % avaient ont déjà subi des agressions sexuelles, selon l’Institut népalais d’enquêtes démographiques et de santé),
  • elles ont plus de risque de mourir pendant l’accouchement,
  • et leurs enfants auront moins d’opportunités de réussir tout au long de leur vie.

Malgré cette forte tradition, des jeunes filles se refusent à ces mariages forcés.

Ainsi, Nasreen Sheikh, 14 ans, s’enfuit avec son frère et sa sœur à Kathmandu. Pour s’en sortir, elle apprend à coudre et crée des accessoires et des sacs qui lui assurent un salaire de misère. Elle apprend l’anglais avec un Américain qu’elle croisera dans une rue.

Déterminée à ne subir aucun diktat, même religieux, Nasreen Sheikh, décide à 17 ans de louer un petit local afin d’y créer sa première boutique de couturières. Ainsi, la boutique «Local Women’s Handicrafts» voit le jour. Plusieurs femmes se rallient à sa cause et des amis aident au financement.

Mais d’autres n’ont pas cette chance. En décembre 2012, Shiwa décèdera à l’hôpital des suites de ses brûlures, après avoir été arrosée de pétrole durant son sommeil par son prétendant.

Nasreen Sheikh

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En 2016, sa boutique «Local Women’s Handicrafts» s’inscrit au sein de l’ONG «LocWom» (pour «Local Women») et fonctionne sur le principe du service équitable. Plus d’une centaine de femmes sont devenues financièrement autonomes et idépendantes maritalement. Aujourd’hui, 35 femmes y travailler tous les jours.

D’autres projets ont vu le jour : une clinique et un plan d’éducation pour les enfants et les jeunes filles en difficulté ; sensibiliser les femmes népalaises sur leurs règles et sur leur hygiène, ainsi que sur l’appareil reproductif féminin ; la fabrication de serviettes hygiéniques en coton réutilisables.

L’histoire incroyable de cette jeune fille de seulement 17 ans est à retrouver sur :
https://www.minutenews.fr/positive/nepal-lhistoire-incroyable-de-nasreen-sheikh-defenseuse-droits-femmes-a-17-ans-229697.html

 

A suivre : Un autre Népal…

Chhaupadi, histoires de femmes

La pratique de Chhaupadi, ou exil menstruel, a été interdit le 9 août dernier, la loi ayant été approuvée à l’unanimité.

Quiconque forcera une femme à se plier à cette tradition est désormais passible d’une peine de trois mois de prison, d’une amende de 3 000 roupies (environ 25 euros), ou des deux. Bien que cette pratique, liée à l’hindouisme, soit interdite depuis 2005, elle perdure encore, notamment dans l’extrême ouest népalais.

En pratique, la femme est bannie de son foyer durant ses règles. Considérée comme impure, la femme n’a pas le droit de toucher la nourriture des autres, les icônes religieuses, le bétail, les sources d’eau, les fleurs, les membres masculins de la famille, ni même d’entendre leurs voix, n’a pas le droit de regarder le soleil.

Elle est alors confinée dans une hutte, une chhau gath.

Malgré le manque d’informations à ce sujet, on dénombre bon nombre de décès liés aux morsures de serpents, aux attaques d’animaux ; les morts dues au froid, aux étouffements, aux brûlures, aux pneumonies, aux diarrhées, aux infections des voies respiratoires…

Parmi tant d’autres :

  • Tulasi Shahi, 18 ans, de Lainchaur, est morte après avoir été mordue par un serpent ;
  • Dambara Uapadhyay, 21 ans, de Timilsen, a été retrouvée morte le 18 novembre 2016 ;
  • Sharmila Bhul, 16 ans, de Ridikot ;
  • Laxmi Budha, 16 ans, de Dhakari, est morte brûlée ;
  • Jhumadevi Shahi, 43 ans, de Barala et Dikra Devi Dhakal de Birpath, mortes brûlées.

En février, Dambari Kunwar, âgée de 15 ans, a allumé un petit feu dans la cheminée pour se réchauffer et se restaurer. Elle s’est endormi et s’est très gravement brûlé le côté droit.

Son père, Nar Bahadur Kunwar a construit cette hutte pour que ses 5 filles et sa femme de 44 ans puissent suivre chhaupadi, de crainte que leurs contacts avec les vaches ne causent des maladies au bétail. Suite aux brûlures de sa fille, il prévoit d’ajouter une pièce à sa maison pour que les femmes puissent l’utiliser plutôt que la hutte. Selon lui, « il est difficile d’y mettre un terme parce que chaque famille de notre village pratique cela ».

Malheureusement, tant que les femmes ne se seront pas érigées contre ces pratiques superstitieuses, la situation risque de perdurer.

A suivre : Le mariage forcé et l’exemple de Nasreen

Etre femme au Népal

Destins de femmes d’ici et d’ailleurs

WOMEN AND COMMUNITY AWARENESS SOCIETY (WOCAS)

recopié sur le site : www.destinsdefemmes.org


« Bien que la condition des femmes évolue doucement aux abords des villes (notamment Katmandou et Pokhara), être femme au Népal n’est pas chose facile, dans un pays qui demeure rural à plus de 80%.

Dès la naissance, les filles sont défavorisées par rapport aux garçons.  Elles prennent, pour la plupart, leur repas après et sont retirées de l’école avant eux en cas de problème financier familial.

Devenues femmes, elles travaillent plus que les hommes, meurent plus jeunes, et leur taux d’alphabétisation est inférieur. Dans cette société fortement patriarcale, leur statut ne s’améliore que lorsqu’elles donnent naissance à un fils.

Et, même si quelques lois ont permis d’améliorer leurs conditions de vie en abrogeant  des coutumes parfois « dégradantes », père, mari ou fils, restent encore trop souvent les seuls décisionnaires de leur vie.

Wocas

Quelques lois :
1920 – le Sati, qui oblige une épouse à se jeter dans le bûcher funéraire de son mari, est officiellement interdit, mais durera officieusement encore quelques années
2002  – Légalisation de l’avortement, toujours très mal perçu
2005 – Interdiction de la coutume rurale qui consiste à exiler les femmes dans les étables avec les animaux durant leurs règles

Des juristes ont recensé pas moins de 118 dispositions discriminatoires envers les femmes dans 54 lois, dont la Constitution de 1990 (sources Amnesty International).

Mais des coutumes perdurent encore, tel que le droit pour l’homme de prendre une seconde épouse si la première ne lui a pas donné d’enfant en 10 ans ; ou encore, l’obligation pour certaines veuves d’épouser le frère de leur mari décédé.

Et, bien que le 8 mars, journée internationale de la femme, soit grandement fêté à Katmandou, il reste que la grande fête de la femme au Népal, le Teej, qui dure deux à trois jours, a étonnamment  pour objet d’honorer les maris !!!

De fait, la violence conjugale reste un fléau, et si quelques téméraires osent le divorce, elles perdent la garde de leurs enfants et se retrouvent généralement montrées du doigt par la population et rejetées par leur propre famille.

Enfin, autre fléau et non des moindres, la prostitution et le sida touchent les filles des familles les plus pauvres. Enlevées et parfois vendues par les leurs, elles se retrouvent pour bon nombre d’entre elles (on les estime à environ 150 000) dans des maisons closes en Inde. Et si, victimes du sida, elles parviennent à regagner le Népal, elles sont rejetées et aucune assistance n’est prévue pour elles ou leurs enfants sidéens. »
http://www.destinsdefemmes.org/34-wocas-association-nepal-sylvie-arnaud.html

A suivre : Chhaupadi, histoires de femmes

Une autre réalité du Népal : les femmes-esclaves

La photoreporter Lizzie Sadin a assisté pendant 4 mois au cauchemar quotidien subi par près de 20 000 jeunes filles dans les boîtes de Katmandou. Ce travail, qui lui a valu le prix Carmignac 2017 du photojournalisme, est exposé à Paris jusqu’au 12 novembre. Retour sur les images les plus marquantes en compagnie de leur auteure.

 

Les couleurs sont chatoyantes, mais la fête n’est jamais au rendez-vous. La centaine d’images qu’expose Lizzie Sadin, 60 ans, vous prennent à l’estomac : les unes après les autres, elles dressent le désespérant tableau de la situation qui frappe de plus en plus de jeunes Népalaises. Viols, abus, exploitation, esclavage, il ne fait pas bon être pauvre et femme au Népal. D’après les ONG, 20 000 d’entre elles seraient exploitées dans l’industrie du sexe ; et 300 000 contraintes à des « emplois » de bonnes à (vraiment) tout faire dans les pays du Golfe.

 

Pour lire la suite, suivez le lien :

http://nepalplus.com/french/archives/2880

 

Et pour d’autres lectures:

http://www.lci.fr/international/urmila-esclave-domestique-au-nepal-mon-passe-cest-ma-force-1533449.html

http://geopolis.francetvinfo.fr/les-filles-esclaves-du-nepal-29203

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140122.AFP8171/nepal-pas-de-justice-pour-les-filles-esclaves.html

A suivre : Etre femme au Népal

Et juste pour info, pendant que j’écris ces quelques lignes, j’écoute « Kumari devi » de Sagarmatha…

Une nouvelle Kumari

Des prêtres hindous ont intronisé jeudi 28 septembre une fillette népalaise de trois ans nouvelle « déesse vivante » de Katmandou, selon une tradition multiséculaire, et l’ont emmenée dans un palais où elle devra rester jusqu’à sa puberté.

Vêtue d’une robe rouge, la nouvelle « Kumari » – considérée comme l’incarnation de la déesse hindoue Taleju – a été emmenée de la maison de sa famille jusqu’au Durbar Square, place historique de Katmandou qui porte encore les cicatrices du séisme de 2015.

Dans les bras de son père, Trishna Shakya a été portée à la résidence où elle restera cloîtrée jusqu’à ses premières règles. Elle ne pourra en sortir que quelques fois par an à l’occasion de fêtes religieuses – et toujours portée, car ses pieds ne doivent pas fouler le sol impur. « Mes sentiments sont partagés. Ma fille est devenue la nouvelle Kumari et c’est une bonne chose. Mais il y a aussi de la tristesse à savoir qu’elle va être séparée de nous« , a déclaré son père Bijaya Ratna Shakya à l’AFP.

Privée d’enfance

Cette tradition multiséculaire, qui mélange éléments hindous et bouddhistes, était étroitement liée à la royauté qui a longtemps régné sur le Népal. Malgré l’abolition de la monarchie en 2008, le culte des Kumaris (mot provenant du sanskrit pour « princesse« ) a continué. Les défenseurs des droits des enfants sont très critiques vis-à-vis de cette coutume, qui prive selon eux les « déesses vivantes » d’enfance en les forçant à vivre coupées de la société.

En 2008, la Cour suprême du Népal a décrété que ces filles devaient recevoir une éducation, qui leur est désormais prodiguée à l’intérieur du palais. Les anciennes Kumaris ont témoigné des difficultés de réadaptation à la société après leur règne.

Les Kumaris, filles prépubères de la communauté Newar, doivent répondre à de stricts critères, notamment physiques, comme un corps sans imperfection, une « poitrine de lion » et des « cuisses de daim« . Même si une fille remplit toutes les exigences physiques, elle doit également prouver sa bravoure en évitant de pleurer devant le sacrifice d’un buffle.

 

Source : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nepal-une-fille-de-trois-ans-intronisee-nouvelle-deesse-vivante?id=9721845

A suivre : Une autre réalité du Népal : les femmes-esclaves

Revenir au Népal

Après 2 années difficiles, suite au tremblement de terre du 25 avril 2015 et le blocus imposé par l’Inde, le secteur du tourisme est reparti depuis ce printemps (460 000 touristes ce printemps, Indiens et Chinois en tête).

Dans la région du Langtang, très durement touchée, la reconstruction est bien avancée et les treks ont repris, permettant ainsi aux habitants d’avoir du travail et un revenu.

Les villages de Langtang et de Kyanjing Gompa sont actuellement en mesure d’accueillir 300 touristes par jour. Les sentiers de trekking depuis Syaphru Besi ont été remis en état et sécurisés.

Concernant les 8000m, la saison himalayenne de ce printemps est plutôt bonne. En effet, 109 expéditions ont été organisées (avec un total de 840 grimpeurs) :

  • 450 ont gravi l’Everest (dont 190 étrangers),

  • 113 le Lhotse,

  • 77 le Dhaulagiri,

  • 45 le Makalu,

  • 14 les Annapurna

  • et aucun pour le Kangchenjunga pour cause de mauvais temps…

     

    Autre point positif, le Népal a nettement progressé dans les domaines de la santé et de l’éducation, particulièrement dans les régions éloignées de la capitale. On note ainsi une augmentation de l’espérance de vie de 12 ans depuis 1990.

D’après l’étude 2017 menée par «Social Progress Imperative»*, le pays se classe 91ème** sur 128 (la France est 19ème), la comparaison la plus pertinente se faisant avec ses voisins asiatiques : le Sri Lanka est 73ème, la Chine 83ème, l’Inde 93ème et le Pakistan 105ème.

 

Cependant, l’un de points noirs au Népal reste son accessibilité. En effet, pour le moment, il n’y a qu’un seul aéroport international, celui de Kathmandu Tribhuvan, relativement petit et proche de la saturation.

Des projets d’agrandissement de l’aéroport de Pokhara (pour permette une liaison directe avec Dehli) ont commencé ce 2 août.

Et pour toutes celles et ceux qui auraient peur de se faire arnaquer en prenant le taxi à Kathmandu (toute une aventure en soi!), le gouvernement népalais a imposé aux chauffeurs de taxis d’installer une facturation avec ticket de reçu. Sur les 9500 taxis de la ville, 70% l’ont installé. Affaire à suivre !

A man climbs a ladder to repair electrical wires on a utility pole in Indrachok of kathmandu on Friday, June 15, 2016. Photo: RSS

Une des particularités visuelles de la capitale est son enchevêtrement de câbles aériens en suspension, enfilés là depuis des années ! Le gouvernement a décidé d’y remédier. Ainsi, d’ici septembre, les câbles à faible hauteur seront démêlés, resserrés, identifiés au moyen d’une étiquette et un projet de pose de lignes électriques souterraines est à l’étude.

* « Social Progress Imperative » est une organisation US qui établit un classement des pays pour leur « progrès social ».

Le progrès social est défini « comme la capacité d’une société à répondre aux besoins humains fondamentaux de ses citoyens, à établir les éléments constitutifs qui permettent aux citoyens et aux communautés d’améliorer et de maintenir la qualité de leur vie et de créer les conditions pour tous Les individus pour atteindre leur plein potentiel. »

Sont pris en considération dans l’indice de progrès social : l’eau, l’assainissement, la nutrition, l’éducation, la santé, l’accès au TIC (Technique de l’Information et de la Communication), etc.

L’indice est basé sur trois axes incluant 52 indicateurs :

  • Les besoins de base (Basic Human Needs), basés sur l’alimentation, la santé, l’assainissement, le logement, l’accès à l’électricité, la sécurité, etc.

  • Les fondations au bien-être (Foundations of Well-being), basées sur l’alphabétisation, l’éducation, l’accès aux médias, l’espérance de vie, le taux de suicide, l’obésité, la pollution, l’environnement, etc.

  • Les opportunités (Opportunity), basées sur les droits politiques, de propriété, la corruption, la tolérance sociale, l’accès à l’éducation supérieure,etc.

** http://www.socialprogressindex.com/?tab=2&code=NPL

Karuna-Shechen, bâtir un avenir meilleur pour les enfants du Népal

Le 25 avril et le 12 mai 2015, deux terribles séismes ont ravagé le Népal et fait près de 9000 victimes. D’innombrables villages, maisons et écoles ont été dévastés. Deux ans après la catastrophe, notre travail se poursuit.

lire la suite sur http://karuna-shechen.org/fr/actualite/nepal-batir-un-avenir-meilleur-deux-ans-apres-les-seismes/

 

Bodnath

Le stupa de Bodnath, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, vient d’être inauguré ce 22 novembre.

Le sanctuaire, endommagé par le séisme d’avril 2015, avait vu son harmika (le sommet) démantelé afin d’être restauré.


La base du stupa se compose de 3 terrasses, représentant un mandala géant que les fidèles peuvent parcourir. On peut y voir 108 niches contenant chacune une statue du bouddha. Cette base représente la terre, la coupole, l’eau, la tour surmontant la coupole, le feu, la couronne, l’air et le sommet, l’éther. C’est sur la base de la tour carrée, le harmika, que sont dessinés les yeux immenses du bouddha. La partie supérieure en forme de pyramide allongée se compose des 13 degrés représentant le chemin vers l’éveil.

Karuna-Shechen

Népal – Nos accomplissements

La participation active des villageois est indispensable pour garantir le succès à long terme de nos projets sur le terrain. C’est pourquoi au Népal, pour aider les communautés affectées par les séismes de 2015, nous misons sur la formation et le transfert de connaissances. Nous fournissons aux villageois les outils et les connaissances dont ils ont besoin pour améliorer leur conditions de vie et offrir un meilleur avenir à leurs enfants.

Voici ce que nous avons accompli à ce jour, grâce à votre soutien :

RECONSTRUCTION ET SOUTIEN AUX ÉCOLES

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FORMATIONS PREMIERS SECOURS

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 ÉLECTRIFICATION SOLAIRE DES VILLAGES

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FORMATIONS SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

sécurité alimentaire

PRÉVENTION DU TRAFIC D’ÊTRES HUMAINS

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lien : http://karuna-shechen.org/fr/actualite/nepal-results/

 

Le Népal veut promouvoir un tourisme « vert ».

 

Le Népal souhaite développer le tourisme « vert » dans les régions du Kangchenjunga, Makalu, Dolpo, Mustang et Langtang.

Le but est de développer l’agriculture biologique et de créer des liens entre cette agriculture, les agriculteurs et les touristes dans ces régions.

Cette niche touristique le Népal veut la promouvoir. Aujourd’hui seules les régions de l’Annapurna et du Khumbu profitent du tourisme. En développant un tourisme vert le Népal veut promouvoir le tourisme dans  les régions agricoles aujourd’hui oubliées des touristes.

Le Népal n’utilise pas les engrais chimiques. Il produit et consomme déjà dans la grande majorité localement.

On connait du Népal les pommes de Marpha et de Dolpa, les haricots de Humla, les lentilles de Chitwan, le riz de Jumla, ainsi que le miel, le thé, le café, etc.

 

Lu sur le blog de Khumbu Shangrila, 17/09/2016

http://www.shangrila-trek.com/blog/